L’univers d’Arkemie dans les grandes lignes


Publié le 05 novembre 2021

Construction

Époque, découvertes scientifiques majeures et grandes lignes de l’univers d’Arkemie.

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En ce tout début de 20e siècle, plusieurs bouleversements marquèrent la société.

La découverte de la radioactivité créa une toute nouvelle branche scientifique pour étudier ses propriétés.
Peu de temps après, on apprit que certaines substances irradiées avaient la capacité à transformer la matière et parfois même à la programmer. On nomma l’arkemie, l’analyse et la conception de ces circuits. En fonction des dessins qui se formaient et des matériaux qui les traversaient, cela pouvait animer les différents dispositifs.

Ce bouleversement allait de pair avec l’essor des machines à vapeur qui permettait de produire une plus grande énergie mécanique.

Au début, l’on configurait des comportements assez simples, comme actionner des balanciers ou des roues de chariots. Mais rapidement, elle s’étendit dans tous les domaines de l’industrie et certains se sont spécialisés dans la construction et la programmation de ces appareils.

C’est ainsi qu’une toute nouvelle profession se développa, les arkemistes, et des entreprises se perfectionnèrent dans le commerce de ces engins automatisées.

Et comme après toute révolution technologique, c’est un cataclysme social qui suivit.

Les automates remplaçaient les personnes pour les tâches dangereuses, de nuit ou dans les zones difficilement accessibles, et donc supprimèrent beaucoup d’emploi.
De nombreux mouvements sociaux se levèrent pour se révolter face à la hausse du chômage.

De plus, une compagnie, qui avait senti l’opportunité qu’apporterait cette nouvelle avancée scientifique, prit rapidement le monopole de leurs constructions.
Cela eut pour conséquence d’imposer leurs propres machines dans la majorité des entreprises.

On voyait leurs modèles un peu partout, et ces modèles avaient le mérite de couter moins cher.

Petit à petit, les circuits et l’utilisation de ces machines se complexifiaient, les automates devenaient de plus en plus autonomes, de dimensions plus variées.
Ils pouvaient agir et réagir avec leur environnement, les articulations se déplaçaient progressivement de façon plus fine et précise, des ensembles de tâches plus subtiles.
Évidemment, cela s’arrêtait à toute notion de créativité, de réflexion ou de communication.

À côté de cette immense entreprise, des ateliers persistaient pour la construction d’automates pour des besoins bien spécifiques ou pour les personnes qui avaient les moyens d’en commander.

Les spécialistes étaient de plus en plus convoités et convoitées, la quantité de savoirs nécessaires demeurant tellement énorme et complexe.
Les circuits demandaient une finesse d’exécution dans les tracés, une vaste maîtrise de la chimie, une connaissance des propriétés de chaque matériau et des différents alliages possibles. Mais aussi des compétences en mathématiques, en géométrie et en conception d’algorithme.
Ces circuits prenaient parfois des mois à être créés et la moindre erreur pouvait provoquer des accidents gigantesques, voir même, dans certains cas, des explosions.

L’État avait dû mal à suivre les avancées technologiques, et se trouvais largué par la main mise des entreprises dans les grandes villes, et par les changements sociétaux qui s’opéraient.
De plus l’église travaillait étroitement avec le gouvernement, n’acceptait pas que l’Homme se croie au-dessus du divin et lança de nombreuses communications dans le but de discréditer ces pratiques.