Lyon en 1900

Publié le 11 novembre 2021

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Lyon dans les années 1900 : transports, communication, industries, description plus détaillée de la vie à cette époque.

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Le tramway apparait en 1880, tenu par la Compagnie des omnibus et tramway de Lyon (OTL), et s’étend rapidement. La première ligne électrifiée relie Lyon à Oullins en 1884.
En 1901, c’est près de 19 lignes qui traversent Lyon.

Plan de Lyon avec Tramways en 1880

Du côté des communications, le télégraphe électrique fut inventé en 1832 par Samuel Finley Breese Morse.
Il fut adopté en France dans les années 1840 avec l’installation de lignes le long des voies ferrées.
Le service télégraphique est ouvert au grand public en mars 1851, en janvier 1855 toutes les préfectures étaient reliées à Paris par télégraphe électrique, bouleversant ainsi le système de communication des nouvelles.
Il fut amélioré dans les années 1870 par le français Émile Baudot pour démultiplier sa capacité d’envoi.
Quatre à six messages peuvent être envoyés simultanément sur un même fil par autant d’employés. À la réception, ces dépêches s’impriment en caractères typographiques sur des bandes de papier qu’il suffit de coller sur une formule dite « bleue », portée par le facteur télégraphiste à son destinataire.
L’envoi des télégrammes fut délégué aux bureaux de poste.

Depuis 1888, la ville de Lyon connaît l’éclairage électrique assuré par la puissante Compagnie du Gaz de Lyon à l’aide de petites centrales, implantées au sein de la ville.
La société lyonnaise des Forces Motrices du Rhône annonce le 27 janvier 1899 la mise en fonction officielle de l’usine hydroélectrique de Cusset. Elle va contribuer à l’essor des industries lyonnaises.

3 secteurs caractérisent l’industrie de la région lyonnaise : le textile, la mécanique et la chimie.
À la fin du 19e siècle, la Fabrique lyonnaise, organisation d’une centaine de petites manufactures indépendantes qui contribuent au travail de la soie, est le moteur économique de la ville et connaît d’importants changements. L’arrivée de nouvelles technologies conduit au déclin de la manufacture traditionnelle de la soie au profit de grandes usines mécanisées.
Plusieurs cités industrielles se forment, l’urbanisation de Villeurbanne s’accélère avec l’implantation d’usines, avec notamment la cité Lafayette et ses entreprises spécialisées dans la métallurgie et le textile.
L’industrie de la soie a ses métiers implantés à la Croix-Rousse et à la Guillotière.
À Vaise, le quartier continue de développer le travail du métal et des produits chimiques, profitant des immenses carrières de pierres des Monts d’Or et les fours à chaux qu’elles alimentent.

 

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