Publié le 19 décembre 2022
Comment dépasser mes difficultés pour me mettre à écrire.
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Ce projet est né il y a un an et après, la phase euphorique qui a duré 1 mois, où j’ai fait beaucoup de recherche et j’étais très motivée, ce fut le trou noir.
Perfectionniste dans l’âme, j’ai cherché à tout contrôler, et sans ça j’étais incapable de commencer quoi que ce soit.
Le format de nouvelle m’intéressait sûrement à cause de cette maîtrise nécessaire, étant donné que les histoires devaient être courtes, pour moi, je devais savoir exactement ce qu’il allait se passer avant même de commencer à écrire.
Étant donné mon blocage, je vais contourner ce problème en abandonnant ce format.
Je vais essayer d’arrêter de chercher à tout maîtriser et accepter que je ne sache pas du tout ce que je fais.
Je vais traiter ce projet comme un voyage intérieur, ne partir de rien, dans le brouillard, et explorer petit à petit où ça va me mener.
Au lieu de vouloir préparer des enquêtes millimétrées, une scène où chaque cause et conséquence sont calculées, je vais y aller par étape, et me laisser guider par quelques fils rouges abstraits liés au personnage principal.
Ensuite, je dois découvrir mon « processus d’écriture », comment puis-je réussir à écrire ? De quelle façon ? Avec quelle méthode ? Par quels procédés ? Dans quel environnement ?
J’ai commencé à décrire l’environnement qui a souvent été propice à ma créativité :
C’est une fois seule face à moi-même que j’ai toujours pu me libérer, c’est dans ce cocon que je pouvais me retrouver, sans aucune échappatoire, sans aucun masque à mettre, sans aucun compte à rendre, sans avoir besoin de faire plaisir à qui que ce soit, juste moi face à mes pensées les plus profondes.
C’est quelque chose de tellement nécessaire, qu’on ne perçoit pas systématiquement sa nécessité, mais être en pleine journée, à ne pas craindre la pluie, m’est indispensable pour pouvoir me relâcher et laisser mon esprit vagabonder.
La musique est quelque chose qui permet à mon esprit de voyager, de m’inspirer et de ressentir de nombreuses émotions, c’est donc devenu un partenaire indissociable de mes moments solitaires.
Ensuite, la nature m’apaise généralement, surtout s’il y a une vue dégagée.
Je me suis toujours senti à l’aise avec le fait d’être perché sur un caillou, sur des marches, ou sur une rambarde. Même mieux que ça, ça m’apporte une certaine sérénité. Comme si je prenais de la hauteur sur tout ce qui m’entoure et sur moi même.
L’écriture manuscrite me frustre beaucoup par sa lenteur, mais je pense avoir besoin de crayon et papier pour dessiner des schémas ou réfléchir de façon moins linéaire, là où les outils numériques me limitent sur les représentations graphiques.